Quand on pense au reptiles Algérie, des animaux à sang froid qui survivent dans les conditions les plus hostiles du désert. Ce sont des êtres invisibles pour la plupart des touristes, mais essentiels à l’équilibre du Sahara. Ils ne cherchent pas la lumière des caméras — ils se cachent sous les roches, dans les crevasses des dunes, ou dorment sous le sable pendant les heures les plus chaudes. Et pourtant, ils sont là, par dizaines d’espèces, bien plus nombreux qu’on ne le croit.
Le lézard du Sahara, un petit reptile agile qui court sur le sable brûlant sans se brûler les pattes est l’un des plus courants. Il se déplace en bondissant, comme s’il dansait sur une plaque chaude. Plus grand, le gérondin d’Afrique du Nord, un lézard de plus de 40 cm, souvent vu près des oasis, observe les voyageurs avec un regard calme, presque méfiant. Et puis il y a les serpents du désert, comme le cobra d’Égypte ou le vipère du Sahara, qui n’attaquent que si on les dérange. Ils ne sont pas là pour faire peur — ils sont là pour contrôler les populations de rongeurs, sans lesquels les oasis seraient envahies.
La tortue saharienne, une créature lente qui vit des mois sans boire, est l’un des plus grands mystères. On la croise rarement, mais ses empreintes dans le sable sont un signe de vie dans un endroit où tout semble mort. Ces reptiles ne sont pas des curiosités — ce sont des survivants. Ils ont évolué pendant des milliers d’années pour résister à la chaleur, à la sécheresse, et à l’absence totale d’eau. Leur présence est un indicateur de la santé du désert.
Si vous partez en randonnée dans le Tassili n’Ajjer, à Ghardaïa ou dans les environs de Taghit, vous avez déjà croisé des reptiles sans le savoir. Vous avez peut-être vu une ombre filer sous un rocher, ou une queue disparaître dans le sable. Ce n’était pas un mirage. Ce sont ces animaux-là qui rendent le désert vivant. Ils ne demandent rien. Ils ne cherchent pas à être vus. Mais ils méritent d’être reconnus.
Dans les articles suivants, vous trouverez des témoignages de voyageurs qui ont observé ces créatures, des conseils pour les observer sans les déranger, et des informations sur les espèces les plus rares encore mal documentées. Ce ne sont pas des listes de danger — c’est une invitation à regarder le désert autrement.
Découvrez les serpents les plus dangereux en Algérie, notamment la vipère d’Alger et le cobra d’Égypte, et apprenez comment éviter les morsures lors de vos excursions dans le désert.
Lire la suite